XVIIIème LES GEOMETRES, ARPENTEURS, TOISEURS, COMMISSAIRES à TERRIER DE LA REGION PENDANT LA REVOLUTION
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Les arpenteurs-géomètres pendant la révolution source : ouvrage "Le saute-ruisseau qui rêvait d'un
autre monde Gracchus Babeuf" de Bernard GILLIER Vichy Octobre 2009
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La révolution n'a pas été spécialement tendre pour ce métier. Il est vrai que l'on cotoyait les grands propriétaires fonciers de ce monde. De nombreux arpenteurs travaillaient sur les livres fonciers (les terriers) des grands possesseurs de biens, la noblesse et le clergé, ainsi que pour les domaines royaux. Il était donc aisé de les lier directement ou indirectement aux privilèges de ces hommes et ils furent souvent affichés comme leurs dévoués serviteurs.(p. 15) François-Noël BABEUF est né en Picardie, à Saint-Quentin, le 24 novembre 1760 ... (p. 67) En 1775, à l'âge de 15 ans ... Il devient alors "saute-ruisseau" chez un commissaire à Terrier ... (il) acquiert en même temps les notions d'arpentage. Ce travail d'arpenteur lui sera utile dans le développement de sa carrière. (p.70) ... Il apprendra alors le travail de "feudiste" en se consacrant à recenser tous les droits et privilèges de son employeur ... Après avoir acquis les notions essentielles de l'arpentage : délimitations, mesurage, calculs de superficies, établissement de plans, notions de topographie, il complète donc son expérience avec le versant juridique du métier. (p. 77) ... Dans le courant de l'année 1784, il se fixera au n°80 rue de Paris à Roye ... comme commissaire à terrier. (p. 78)... Son métier d'arpenteur-géomètre, associé à celui de commissaire à terrier, l'entraîne donc vers cette idéede l'instauration d'un"cadastre perpétuel", un document qui, mis à jour en permanence, le rendrait viable et juste. (p. 118) ... Il quittera le prénom de "Camille" pour celui de Gracchus lors des premiers écrits sur "Le Tribun du Peuple" courant de l'année 1794. (p. 185) Extrait d'un plan terrier Anse (Rhône) début XVIIIème (collection Géomusée 0989)
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Les arpenteurs, géomètres et commissaires à terrier condamnés à mort en France (mais pas toujours exécutés) source : Les Guillotinés de la Révolution Française http://les.guillotines.free.fr Suivant cette liste, sur 13 condamnés en France, 6 l'ont été par un tribunal de Lyon
cercle d'arpentage par Pierre René Clerget 1738-1779 (collection Géomusée) |
ALLEC Jean, géomètre, ex juge de paix, domicilié à Nalabrégues, canton de Beauaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an 2, par le tribunal criminel du dit département. BURDEL Sébastien, arpenteur-géomètre, âgé de 34 ans, natif de Bully, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 nivôse an 2, par la commission révolutionnaire de Lyon. DALLAINS Claude, âgé de 59 ans, natif de Touillaud, arpenteur, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 16 nivôse an 2, par la commission révolutionnaire de Lyon. DELESTRE Charles Philippe, âgé de 52 ans, né à Bucquoy, arpenteur, veuf de Couppe Marie Anne Joseph, condamné à mort à Arras le 11 prairial an II DELESTRE Elémothe (?), âgé de 32 ans, arpenteur, né à Bucquoy, demeurant à Sapignies, époux de Ferbus Aldegonde, condamné à mort à Arras le 24 messidor an II DESVIGNES Jean Philippe, arpenteur, domicilié à Daves-Lesec, département du Nord, condamné à mort le 22 floréal an 2, par le tribunal révolutionnaire séant à Cambray, comme traître à la patrie. FARON Antoine Isidore (dit Bossut), âgé de 45 ans, ex commissaire aux terriers et arpenteur, né et domicilié à Lestang, département de Seine et Marne, condamné à mort le 22 messidor an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire. FREDIERE Jean, géomètre, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort le 5 brumaire an 2, par le tribunal révolutionnaire séant à Lyon, comme fédéraliste. JAIL François, commissaire à Terrier, âgé de 42 ans, né à Rouanne, département de la Loire, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, le 19 pluviôse an 2, par la commission révolutionnaire séante à Lyon, comme contre-révolutionnaire. LAREAL Laurent, maire de Chaponosf, ci-devant commissaire à terrier, domicilié à Chaponosf, département du Rhône, condamné à mort le 29 ventôse an 2, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme contre-révolutionnaire. LOURDEL François Marie, arpenteur, âgé de 70 ans, né à Fauquenbergues, domicilié à Renty, condamné à mort comme traître à la patrie et conspirateur, le 25 prairial an 2, par la commission militaire à Nantes. MOLEY Jacques, arpenteur, né à Besançon, domicilié à Lyon département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 20 pluviôse an 2, par la commission révolutionnaire de Lyon. QUIQUE André, maçon et arpenteur, domicilié à Lille, département du Nord, condamné à mort le 19 floréal an 2, par le tribunal criminel de la Seine, comme fabricateur de faux assignats. REVERCHON Jacques, arpenteur, âgé de 62 ans, né et domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 9 nivôse an 2, par la commission révolutionnaire de Lyon. |
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Les arpenteurs, géomètres, toiseurs et commissaires à terrier accusés par les tribunaux révolutionnaires de Lyon source : ouvrage "Collection Complète des Jugements rendus par la Commission Révolutionnaire établie à Lyon par les représentants du peuple en 1793-1794" Melville GLOVER Lyon Imprimerie du Salut Public 1869
Suivant cet ouvrage : 16 accusés, 13 condamnés à mort, 2 condamnés à la détention et 1 acquitté au total, en 1793-1794 auront été exécutés : Commission militaire : 100 Commission de Justice Populaire et Tribunal Révolutionnaire : 113 Commission Révolutionnaire : 1684 en tout : 1897 exécutés
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Les tribunaux révolutionnaires de Lyon avec l'aide de Paul FEUGA président de l'association LYON 93
A peine Lyon eut-il succombé dans sa résistance aux armées de la Convention que celle-ci lança l'arrêt fameux ordonnant la démolition de la ville rebelle et la disparition du nom ; mais quelque héroïque que fût la Convention en ce moment, par sa résistance à l'Europe entière, qui la pressait de tous côtés, elle ne pouvait penser à tout. Une ville ne disparaît point, son nom ne peut se changer par décrêt, pas plus qu'une feuille de papier n'a le pouvoir de rendre un peuple libre et heureux. Lyon vécut et vit encore, mais la malheureuse ville dût expier sa rebellion ; quoique le motif de sa résistance fût la défense de la liberté contre la tyrannie que Paris voulait lui imposer, et que cette capitale impose de nos jours à toutes les villes du pays. Pendant le siège, une Commission militaire avait été organisée au camp des assiégeants, pour juger les Lyonnais pris les armes à la main. Lorsque la ville se fût rendue, le 8 octobre 1793, cette Commission, autorisée par COUTHON, vint sièger au Palais ... Cette Commission, du 12 octobre au 28 novembre, tint 31 séances, jugea 176 personnes, dont 100 furent condamnées à mort. Les jugements s'exécutaient par la fusillade, sur la place de Bellecour ... Il existait aussi à Lyon un autre Tribunal Révolutionnaire, qui portait le nom de Commission de Justice populaire. Ce tribunal fut créé en vertu d'un arrêté des représentants COUTHON et MAIGNET en date du 11 octobre 1793, afin de juger tous les individus prévenus d'avoir pris part à la contre-révolution qui s'est manifestée en la ville de Lon, autres que ceux qui ont été pris les armes à la main ... Une section siègea à Feurs, et celle de Lyon reçut le 1er frimaire le nom de Tribunal Révolutionnaire. Cette dernière siégeait au prétoire de Roanne, où, du 10 brumaire au 10 frimaire, elle tint 27 séances, jugea 149 personnes, en condamna 104 à mort et prononça deux jugements de sursis. Les condamnations s'exécutaient par la guillotine, sur la place Bellecour ou de la Fédération comme on l'appelait alors. La marche de ces Tribunaux était trop lente au gré des patriotes, il fallait donc en arriver aux fusillades, et radicalement purger Lyon, car, sous l'administration de COUTHON, on osait encore espérer une revanche et même le proclamer à haute voix. Pour vider les prisons, il fallait exécuter sur une grande échelle, aussi, à peine le détachement de l'armée révolutionnaire fût-il arrivé (5 frimaire an 2) que le surlendemain la Commission (Révolutionnaire) fût instituée ... "cette commission fera traduire successivement devant elle tous les prisonniers pour y subir un dernier interrogatoire. L'innocent reconnu sera sur le champ mis en liberté et les coupables envoyés au supplice. Tous les condamnés seront conduits en plein jour, en face du lieu même où les patiotes furent assassinés pour y expier, sous le feu de la foudre, une vie trop lontemps criminelle." Les représentants du Peuple COLLOT D'HERBOIS, FOUCHE, ALBITTE, DELAPORTE. Par ordre chronologique : Jacques MOLEY, 40 ans, lieutenant-colonel, natif de Besançon, arpenteur condamné par la Commission Militaire de Commune-Affranchie le 18 brumaire an 2 Antoine BERNARD , 53 ans, lieutenant-colonel, géomètre, demeurant rue des Prêtres condamné par la Commission Militaire de Commune-Affranchie le 25 brumaire an 2 Jean-Pierre-Claude ROUX , géomètre, demeurant à Charnat condamné par la Commission de Justice Populaire de Lyon le 19 brumaire an 2 Jean FREYDIERE, 48 ans, géomètre, demeurant à Lyon, rue Juiverie, condamné par le Tribunal Révolutionnaire de Lyon le 1er frimaire an 2 Etienne BASSET, commissaire à Terrier, demeurant à Ville-Affranchie, 62 ans condamné à mort le 21 frimaire l'an second, par la Commission révolutionnaire de Commune-Affranchie Jacques REVERCHON, natif de Commune-Affranchie, y demeurant à Saint-Just, section Saint-Just condamné à mort le 9 nivôse l'an second, par la Commission révolutionnaire de Commune-Affranchie LA COMMISSION REVOLUTIONNAIRE, établie à Commune-Affranchie par les Représentants du Peuple, CONSIDERANT qu'il est instant de purger la France des rebelles à la volonté nationale, De ces hommes qui convoquèrent et protégèrent à main armée le Congrès départemental de Rhône-et-Loire. De ces hommes qui portèret les armes contre leur patrie, égorgèrent ses défenseurs; De ces hommes qui complices des tyrans, fédéralisaient la République, pour, à l'exemple de Toulon, la livrer à ses ennemis, et lui donner des fers; Ouï les réponses aux interrogatoires subis par les ci-après nommés, et attendu que la Commission Révolutionnaire est intimement convaincue qu'ils ont tous portés les armes contre leur patrie, ou conspiré contre le Peuple et sa liberté, et qu'ils sont évidemment reconnus pour être contre-révolutionnaires, LA COMMISSION REVOLUTIONNAIRE condamne à mort : ... Sébastien BURDEL, arpenteur-géomètre, né à Bully (Rhône), demeurant à Commune-Affranchie, rue Saint-Jean, section Porte-Froc. Camille GERIN, toiseur, natif de Commune-Affranchie y demeurant, quai de Retz, section Chalier. ... Toutes les propriétés des susnommés sont confisquées au profit de la République, conformément à la loi. En conséquence la COMMISSION REVOLUTIONNAIRE charge le commandant de la place de Commune-Affranchie de faire mettre à exécution le présent jugement, lequel sera imprimé et affiché partout où besoin sera. Ainsi prononcé, d'après les opinions de Pierre-Mathieu PAREIN, président; d'Antoine LAFAYE, aîné, de Pierre-Aimé BRUNIERE, de Joseph FERNEX, et d'André CORCHAND, tous membres de la Commission. Fait à Commune-Affranchie, le 14 nivôse, l'an second de la République française une, indivisible et démocratique. Signé sur la minute, PAREIN, président; LAFAYE aîné, BRUNIERE, FERNEX, et CORCHAND. Collationné conforme à l'original : BRECHET, Secrétaire général de la Commission.
Claude DALLAINS, ci-devant arpenteur, natif de Trilhais, demeurant à Commune-Affranchie, rue de Flandre, section du Change condamné à mort le 16 nivôse l'an second, par la Commission révolutionnaire de Commune-Affranchie Claude-François PETIT, toiseur, natif de la Rivière (Doubs), demeurant Commune-Affranchie, rue du Bessard, section de la Pêcherie. condamné à mort le 23 nivôse l'an second, par la Commission Révolutionnaire de Commune-Affranchie
Les accusés ne sont pas tous condamnés à mort, certains sont acquittés : LA COMMISSION REVOLUTIONNAIRE, établie à Commune-Affranchie par les Représentants du Peuple, CONSIDERANT, Q'autant la justice du peuple doit s'appesantir sur les traîtres qui conspirent contre sa liberté et son bonheur, Autant elle doit rechercher l'innocence, la faire paraître au grand jour, et rendre la liberté à ceux que la misère ou la séduction aurait contraints à porter les armes contre leur patrie, à ceux que la haine ou des vengeances auraient conduits dans des cachots, aux patriotes enfin qu'un raffinement de cruauté auraient chargé de fers. Ouï les réponses aux interrogatoires subis par les nommés : ... Philibert-Euzèbe GORGERET, 15 ans, apprenti arpenteur, natif de Feurs (Loire) y demeurant. ... La Commission Révolutionnaire les renvoie d'accusation, et ordonne qu'ils seront mis sur le chap en liberté, pour rentrer dans la société, et y remplir les devoirs du républicain. En conséquence, les scellés et séquestres apposés sur leurs biens seront levés. Ainsi prononcé, d'après les opinions de Pierre-Mathieu PAREIN, président; d'Antoine LAFAYE, aîné, de Pierre-Aimé BRUNIERE, de Joseph FERNEX, et d'André CORCHAND, tous membres de la Commission. Fait à Commune-Affranchie, le 10 pluviôse, l'an second de la République française une, indivisible et démocratique. Signé sur la minute, PAREIN, président; LAFAYE aîné, BRUNIERE, FERNEX, et CORCHAND. Collationné conforme à l'original : BRECHET, Secrétaire général de la Commission. Autres condamnés à mort Laurent LAUREAL, 53 ans, maire de Chaponost y demeurant, de Perin (Isère) condamné à mort le 29 ventôse l'an second, par la Commission Révolutionnaire de Commune-Affranchie Laurent FORTIER, 48 ans, ci-devant géomètre, natif de Rouen, demeurant à Mornant condamné à mort le 30 ventôse l'an second, par la Commission révolutionnaire de Commune-Affranchie Jean-Baptiste LAVAGNE, 31 ans, ci-devant commissaire à Terrier, natif de Roane, demeurant à Montbrisé condamné à mort le 30 ventôse l'an second, par la Commission révolutionnaire de Commune-Affranchie Enfin certains sont condamnés à la détention : LA COMMISSION REVOLUTIONNAIRE, établie à Commune-Affranchie par les Représentants du Peuple, Considérant qu'autant il importe au salut du Peuple de frapper ceux qui conspirent contre la liberté et son bonheur, autant il importe à l'affermissement de la République de séquestrer de son sein ceux qui, par leurs actions, leurs discours et leurs écrits ont agité le sol de la liberté, ceux qui, encroûtés de préjugés de naissance, d'état ou des erreurs du fanatisme, troublent la tranquilité publique ou manifestent des opinions contraires au régime Républicain. Ceux dont les parents ont abandonné leur patrie pour aller lui susciter des ennemis. Ceux enfin, qui sont suspects d'avoir des intelligences avec les tyrans coalisés, leurs aents ou leurs complices. Ouï les réponses aux interrogatoires subis par les ci-après nommés. La COMMISSION REVOLUTIONNAIRE condamne à la détention, conformément à la loi : ... Louis CALLOT, dit de Pente, 42 ans ci-devant commissaire à Terrier, natif de Chavanne (Aude), demeurant à Saint-Pierre-le-Boeuf Jean GILLET cadet, 33 ans ci-devant commissaire à Terrier, natif de Mon-sur-Siol, demeurant à Villefranche ... En conséquence, des scellés et séquestres seront apposés sur leurs biens, si fait n'a été, pour être régis et gouvernés conformément à la loi. Le présent jugement sera imprimé et affiché partout où besoin sera. Ainsi prononcé, d'après les opinions de Pierre-Mathieu PAREIN, président; d'Antoine LAFAYE, aîné, de Pierre-Aimé BRUNIERE, de Joseph FERNEX, et d'André CORCHAND, tous membres de la Commission. Fait à Commune-Affranchie, le 17 germinal, l'an second de la République française une, indivisible et démocratique. Signé sur la minute, PAREIN, président; LAFAYE aîné, BRUNIERE, FERNEX, et CORCHAND. Collationné conforme à l'original : BRECHET, Secrétaire général de la Commission.
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Le tribunal révolutionnaire de
Feurs
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source : ouvrage "Tableau Général des Victimes & Martyrs de la Révolution en Lyonnais, Forez et Beaujolais Spécialement sous le Régime de la Terreur 1793-1794" par Antonin PORTALLIER Saint-Etienne 1911 Sur 4077 accusés pour Lyon et Feurs, 1940 exécutés dont 820 guillotinés et 1120 fusillés, d'après Antonin PORTALLIER Suivant cet ouvrage, en plus du précédent : 2 accusés, 1 condamné à mort et 1 acquitté |
Jugement de la Commission Militaire et Révolutionnaire de Feurs du 16 frimaire an 2 MONNET Jean-Baptiste, géomètre, canonnier de l'armée lyonnaise, demeurant à Montbrison (Loire); âgé de 27 ans, condaùné par la Commission militaire et révolutionnaire de Feurs et fusillé le 6 décembre 1793. Une fiche dit : J.-B. MONNET, 27 ans, pris les armes à la main dans la bande des muscadins à l'affaire de Chazelles sur Commune-Affranchie, et blessé en qualité de canonnier par les troupes républicaines. (Archives du Rhône, Feurs, L. VIII.) Cité également dans cet ouvrage pour Lyon : PAISSELIER, géomètre-arpenteur, et gérant de Mlle Bottu de la Barmondière. né à Lyon en 1767, fils d'un commissaire en droits seigneuriaux, fut emprisonné le 5 novembre 1793 dans le couvent des Dominicains. Il n'y resta qu'une douzaine de jours après lesquels il fut libéré. |
AUTRES GEOMETRES DU XVIII ème
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source : ouvrage "Tableau Général des Victimes & Martyrs de la Révolution en Lyonnais, Forez et Beaujolais Spécialement sous le Régime de la Terreur 1793-1794" par Antonin PORTALLIER Suppléments Yssingeaux 1928 |
fils et père sont cités dans la même notice des suppléments à l'ouvrage précédent : PAISSELIER Philibert-Gabriel (voir ci-dessus), Né le 18, baptisé le 19 juin 1767, fils de Blaise PAISSELIER, géomètre et commissaire en droits seigneuriaux, et de Jeanne-Marie BESSON (Lyon, Ainay, Mss. 361, an 1767, n°161 F.V.). |
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Précédant la création de l'Ordre des géomètres-experts, en 1946, tous les arguments étaient bons pour démontrer aux autorités le bien fondé de cette réforme de la profession. Dans les discours, il a été fait un rappel des "Grands ancêtres" et parmi eux : Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) présenté comme arpenteur à Chambéry. Ce n'est qu'une mystification car il écrit lui-même dans Les Confessions : " Le roi Victor-Amédée jugeant par le sort des guerres précédentes, et par la position de l’ancien patrimoine de ses pères qu’il lui échapperait quelque jour, ne cherchait qu’à l’épuiser. Il y avait peu d’années qu’ayant résolu d’en mettre la noblesse à la taille, il avait ordonné un cadastre général de tout le pays, afin que rendant l’imposition réelle, on put la répartir avec plus d’équité. Ce travail commencé sous le père fut achevé sous le fils. Deux ou trois cents hommes, tant arpenteurs, qu’on appelait géomètres, qu’écrivains qu’on appelait secrétaires furent employés à cet ouvrage, et c’était parmi ces derniers que Maman m’avait fait inscrire. Ce fut ce me semble en 1732 que j’arrivai à Chambéry comme je viens de le dire, et que je commençai d’être employé au cadastre pour le service du Roi. J’avais vingt ans passés, près de vingt et un… Avec ce petit train de vie, je fis si bien en très peu de temps qu’absorbé tout entier par la musique, je me trouvai hors d’état de penser à autre chose. Je n’allais plus à mon bureau qu’à contre-cœur, la gêne et l’assiduité au travail m’en firent un supplice insupportable, et j’en vins enfin à vouloir quitter mon emploi pour me livrer totalement à la musique". Ce ne fut donc qu'un obscur employé aux écritures de vingt ans, occupé peu de temps et à contre-coeur, à remplir les tabelles (ou matrices) du Cadastre Sarde. |
QUELQUES GEOMETRES DU XIX ème pour voir les abonnés au Journal des Géomètres en 1858 |
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BALMONT Claude né le 14 octobre 1788 Géomètre à LA-TOUR-DE-SALVAGNY (Rhône) Grande Armée en 1808 grenadier, puis 24e Régiment d'Artillerie, 1837 capitaine de la Compagnie Nationale signature sur plans 1828 et 1840 (archives : PANGAUD Louis et Mairie) conseillér municipal en 1824 et 1837 maire en 1853, 1855 et 1860 Chevalier de la Légion d'Honneur 1864/05/18 dcd le 27 août 1864 (source : PANGAUD Louis) |
Cimetière de LA-TOUR-DE-SALVAGNY |
ROLLIN Jérôme père, né en 1816 Géomètre à LIMONEST (Rhône) décédé en 1864 successeur : son fils ROLLIN Jérôme
ROLLIN Jérôme fils, né le 17 juin 1842 à Limonest Géomètre à LIMONEST (Rhône) Il a signé un plan pour le transfert du cimetière de Limonest en septembre 1880 (archives Mairie de Limonest) décédé en 1896 |
Famille ROLLIN Cimetière de LIMONEST |
GLATARD Laurent né le 1835/07/15 à Lyon 5è Agent voyer de 1ère Classe (actuellement : Ingénieur subdivisionnaire de l'Equipement) Ces agents, pour les cérémonies officielles, portent un uniforme avec bicorne et épée. son bicorne collection Géomusée Il dresse également des plans pour des particuliers 1er poste à Condrieu (Rhône) en 1860 2ème poste à Amplepuis (Rhône) en 1871 3ème poste à Monsols (Rhône) en 1877 4è poste à Lamure-sur-Azergues en 1878 jusqu'en 1889 dcd le 1900/02/27 à Lyon 5è |
avec son niveau de pente photo archives familiales |
MONTANTEME Jean-Marie né le 13 novembre 1840 Géomètre en 1864 à SAINT-DIDIER-SUR-BEAUJEU, de 1865 à 1872 à BEAUJEU, Faubourg St-Martin, de 1874 à 1876 à QUINCIE, lieu d'Huire, en 1881 à QUINCIE, Revolon (Rhône). (source : Louis BALANDRAS) |
photo du manteau de la cheminée de sa maison à Beaujeu (Louis BALANDRAS) |
Une autre photographie don de Louis PANGAUD de Lyon Les Géomètres du Rhône au Palais d'Eté Lyon-Montplaisir 1er Mai 1897 |
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ANGOUSTURE Henri a été nommé géomètre de 1ère classe du Cadastre de Savoie le 18 septembre 1862 il a prêté serment le 30 septembre 1862 document archives familiales |
DES GEOMETRES DU XX ème pour lire l'annuaire régional de 1923 |
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Joseph-Louis SANGUET 1848-1921 Géomètre et inventeur-constructeur d'instruments photo archives familiales |
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Philippe JARRE 1879-1946 Gendre de Joseph-Louis SANGUET. En 1920, c'est lui qui le premier rassemble toutes les sociétés et chambres françaises et prend la présidence de l'Union des Géomètres-experts français photo Journal des Géomètres-Experts Français |
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Henri VALLOT 1853-1922 Topographe alpiniste photo communiquée par le C.A.F. de Lyon
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A. MARTEL Photographie don de Pierre FADY de La-Tour-du-Pin (Isère)
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d'où il a été possible de tirer les détails suivants : sans doute le portrait de A. MARTEL Géomètre à Cannes 23 Octobre 1917 |
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