Le distancemètre à ondes infrarouges est d’abord dédié uniquement à la mesure des distances, avec calculs différés des compensations pour tenir compte de la température, de la pression et de la réduction à l’horizontale.

Il est ensuite couplé avec un théodolite classique qui permet la lecture des angles. Les distances sont prises suivant la pente et réduites à l’horizontales d’abord au bureau avec l’angle vertical noté sur le terrain, puis la réduction se fait sur le terrain avec calculateur incorporé.

Très vite apparaît la station totale avec ou sans prisme. Viennent ensuite les enregistreurs de données, externes et internes, les calculateurs et programmes divers d’implantation et de calcul. Enfin la codification et le dessin sur le terrain sont réalisés par un véritable micro-ordinateur interne.

Le système Autolock : pointe automatiquement la visée sur le prisme. La robotisation permet d’utiliser l’appareil avec une télécommande tenue par le porteur du prisme en supprimant l’opérateur.

La dernière génération est le scanner 3D qui enregistre un nuage de points pour la restitution des volumes quelconques comme les ouvrages d’art avec une précision millimétrique.

Le calcul est traité par des logiciels Le dessin est assisté par ordinateur, transmis par internet et reporté en couleur sur traceur à jet d’encre.

Le Global Positionning System permet de se situer dans l’espace, à l’aide des satellites Américains qui émettent en permanence.

Une antenne réceptive, placée sur les points à déterminer, enregistre les donnée des satellites tandis qu’une autre antenne, placée sur un point connu enregistre dans le même temps les mêmes données. La position des satellites étant connue avec précision, par calcul, les différences de coordonnées et de niveau obtenues donnent la position des nouveaux points.

C’est ainsi qu’au mois de septembre 2001, les géomètres-experts de Haute-Savoie et l’Institut Géographique National ont déterminée la nouvelle hauteur du Mont Blanc à 4810,40 m plus ou moins 10 centimètres