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LES FILLES
Ecoles privées de jeunes filles : la direction en est confiée aux soeurs de
Saint-Joseph.
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L'école primaire de jeunes filles, située au n°14 de l'Ancienne Grande Rue, dans
la demeure dite de Claude Tholomé de Fontanelle. Après fermeture de l'asile
Place du Marché, cette école admet dans ses classes maternelles, quelques
garçonnets de moins de six ans.
LES GARCONS Ecole privée de garçons : elle va occuper trois emplacements successifs: Ecole de Brienne : Mademoiselle de la Barmondière, riche bienfaitrice de Villefranche, s'adresse à la congrégation des Frères maristes pour obtenir l'ouverture d'une école de garçon. Elle achète et fait aménager des locaux dans une partie de l'ancienne abbaye de Brienne (proche de l'A.G.I.V.R.). En novembre 1837, le premier établissement des Frères commence à fonctionner avec deux classes, puis trois. |
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Ecole du clos Valter : Pour des raisons de commodité et de rapprochement du
centre-ville, les Frères s'installent au clos Valter (3, avenue de la
Première-Armée). Sur un terrain acheté et offert par l'archevêché, l'école
nouvelle est bâtie en un an, selon les plans du Frère Théodore, architecte. Elle
comporte trois classes, deux préaux et un étage d'habitation pour les maîtres.
Elle débute ses activités en mai 1876. Les salles de classe du rez-de-chaussée
seront transformées plus tard en salle de spectacle et sont actuellement
occupées par la Jeunesse Ansoise.
Ecole Bertrand : L'école du clos Valter est laïcisée par l'Etat en 1881 sans être fermée. En 1887, elle perd son titre d'école communale. Pour obtenir le statut d'école libre, vers la fin du siècle, les Frères s'installent dans de nouveaux locaux tout proches, propriété de Marcelle Bertrand, au n°7 de l'avenue. Lorsque se calment les remous des expulsions de 1903 et la lourde dette du sang versé en 1914-18 par les instituteurs des deux bords, profitant d'amis qui ont racheté la communauté du clos Valter, les Frères, sans bruit, retrouvent leur seconde école. Ils ne se retireront d'Anse qu'en 1949. L'école, appelée désormais Saint-François, continue sa vocation dirigée par des responsables non congréganistes. Elle passe à la mixité et collabore, de ce fait, avec l'ancienne école des soeurs St-Joseph. B. Descroix suite : les fêtes |