CHRONIQUES Ansoises Lyonnaises Beaujolaises et de quelques autres provinces

par Bernard DESCROIX, collaboration Gérard RUET

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Vous avez dit «Chroniques» ?

En effet. Ce livre de 336 pages (couverture en couleur, 63 pages d’illustrations) au format 150 x 240 mm, rapporte quelques faits historiques présentés suivant un ordre chronologique, entre 1700 et 1850 environ. Ils concernent la région Lyonnaise élargie.

Les premiers chapitres mettent en scène quelques prêtres du Rhône ou de l’Ain, au 18ème siècle . Ces passionnés d’information utilisent les espaces vides de leurs registres paroissiaux pour nous tenir au courant des événements qu’ils notent. Passionnant !

L’an 1789, avec quatre faits marquants : un hiver sibérien, La Grande Peur propage à travers le Royaume de sinistres nouvelles. La Contribution patriotique tente de secourir les malheureux. La nuit du 4 août: quelques heures d’échanges, à la chandelle, pour effacer les privilèges féodaux.

Le désarroi de l’Eglise de France : biens matériels confisqués, couvents fermés, nouvelles structures imposées. Un inconnu, Adrien Lamourette, est élu au siège épiscopal de Lyon.

Lyon se démarque de Paris, notre capitale régionale, très ouverte aux réformes, privilégie l’ordre et la paix. La relance des affaires en dépend.

Lyon se révolte : Une lutte à mort oppose Chalier, révolutionnaire parisien, à Roland de la Platière, caladois modéré. Le sang coule …

Lyon, ville rebelle, est assiégée durant deux mois. Escarmouches puis bombardements incendiaires : l’Hôtel-Dieu, le pont de la Guillotière, les Terreaux brûlent. Précy, général lyonnais, doit rompre l’encerclement.

La répression jacobine est impitoyable. Les populations des villages traversés par Précy et ses hommes se lancent à la curée (les fuyards possèdent de l’or…) Alix, le Crêt de Popey, biens d’autres lieux s’abreuvent du sang des évadés.

La Terreur sévit à Lyon et les environ avec Collot d’Herbois et Fouché : destructions matérielles, célébration impies (les fêtes de l’âne). A Lyon règne un climat de défiance et de délation. Comment se déplacer en évitant les risques ?

Le culte catholique va-t-il disparaître ? : pour remplacer le clergé traqué, emprisonné, déporté, une Eglise clandestine naît dans la région: Ce sont «les missionnaires itinérants». Problème de conscience de certains curés assermentés (à Lucenay ou Anse, par exemple …)

Réorganisation de l’Eglise après la Révolution : un concordat est signé entre le Vatican et Bonaparte. L’église se réorganise. La situation matérielle des lieux de culte des 16 paroisses du canton d’Anse en 1804.

1ère invasion de la région lyonnaise par les Autrichiens après la Campagne de Russie (6ème coalition). Combats de la Maison-Blanche, Mâcon, St Georges, Arnas. Drame évité à Villefranche. Massacres, incendies, viols à Anse. Combats à Limonest, prise de Lyon. La région lyonnaise est occupée.

Juin 1817 . Soulèvement «bonapartiste» dans 26 villes ou village du Rhône et de l’Ain. Plan général des conjurés. Faux-pas des conspirateurs du groupe Anse-Ambérieux-Charnay. Le drame de St Genis Laval. Les jugements des cours prévôtales.

Deux aspects de notre région sous le Seconde Empire (Napoléon III) :

- construction de la ligne ferroviaire Paris – Lyon – Méditerranée

- attribution de la Médaille de Sainte-Hélène à d’anciens soldats de Napoléon 1er dans 8 communes de la région. Statistiques, réflexion

Vers le milieu du 19 ème siècle, faut-il conserver la vieille église St Pierre d’Anse ? Dernières réparations, derniers déboires.

En quoi consiste le vigneronnage ? Découverte de celui de Graves-sur-Anse : création, fonctionnement, problèmes entre 1834 et 1864.

Renseignements : CHINAL Michel tel. : 0650163879

  disponible par correspondance anse

e-mail : anse

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