LES ACTIVITES AGRICOLES

la ferme d'Antoine Métra en août 1901

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ACTIVITES AGRICOLES

Un texte de Louvet daté de 1619 évoque les richesses de la campagne :
" Entre Villefranche et Anse est la meilleure lieue de France: non en longueur de chemin, mais en bonté du terroir, car tout au dessus des collines, qui costoyent ledit chemin du couchant sont les bois tant d'haute fustée, que de taillis, comme aussi des chastaigners. Les dictes collines sont remplies de vigne qui produisent abondamment. Au bas des vignes sont les terres labourables grandement fertiles en bled, soit pour la quantité soit pour la qualité. Et parmi les mesmes terres y a force noyers d'où l'on tire grande quantité d'huile. Et de plus s'y trouvent de beaux vergers remplis de bons arbres fruitiers. Après les dictes terres des vastes et belles prairies produisent de fort bon foin et en abondance. Et à la fin de la prairie est la tant utile rivière de Saône. "

vers 1907, les vaches sur le pont

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"vaches primées, Comice Agricole d'Anse, août 1901"

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troupeau de moutons rue Nationale
(Route Nationale 6, actuellement 25.000 véhicules/jour)

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Comice agricole Lyon-Paris 1913

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Le Comice agricole et viticole du Beaujolais comprend les cantons d'Anse, Beaujeu, Belleville, Le Bois d'Oingt et Villefranche. Il organise son concours annuel le 26 août 1906, pour son vingt-cinquième anniversaire et pour la cinquième fois à Anse. Les animaux sont exposés place de la République et les produits et machines agricoles place des Marronniers. A. Germain, à la Fontaine, remporte le premier prix de la race bovine pour son taureau Comtois. La fanfare d'Anse apporte son concours à la fête. La journée est clôturée par un bal en soirée place des Marronniers. (G. Ruet)

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la maison Mathieu lieu du Panier Fleuri a été honorée au niveau national par son premier prix pour ses lapins "géants des Flandres" et par son premier prix pour ses oies de "Toulouse" mâle et femelle

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Dans notre Beaujolais, tout exploitant agricole qui se respecte et qui le peut, élève un cochon qui va lui donner sa provision de viande pour l'année. Le cochon vient d'être tué à l'aide d'un coutelas plongé dans le cou. Son sang est recueilli dans une poêle pour la fabrication du boudin.
L'animal est ensuite buclé, échaudé et dépecé.
La tradition veut que l'on distribue des parts à son propriétaire, aux voisins amis et aux autorités de la commune : maire, curé, instituteur, notaire, sur une assiette recouverte d'un linge impeccablement blanc.

(G. Ruet)

suite : les battaisons
1915, on tue le cochon chez Rivière, rue Marthoret. Jean Chapelle, "le Saigneur du pays ", boucher rue de la Bretache, officie en tablier blanc.

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