LA GUERRE 1914-1918

Le 109è Territorial du canton d'Anse, Poste 16
pose devant la salle de "La Chorale" (actuel Foyer Rural)

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un témoignage émouvant : la lettre d'un poilu
La Grande Guerre pour toutes les villes et les villages de France, c'est d'abord l'hécatombe parmi les forces vives du pays. Cinquante-six noms inscrits sur le monument commémoratif rappellent combien de douleur et de larmes elle a provoquées dans beaucoup de familles ou parmi les amis.
Bien sûr, certains sont revenus, quelquefois blessés, mais ils n'oublieront jamais les souffrances endurées pendant ces quatre années. Les Ansois les plus âgés se souviennent que la déclaration de guerre a été annoncée par le tocsin.
Si le front reste éloigné, les nouvelles sont transmises par d'innombrables lettres adressées aux familles dans l'angoisse. C'est une des seules distractions dans les tranchées.
La vie familiale, mais aussi la vie économique subissent de graves perturbations : plus de main d'oeuvre, plus de transport, presque tout part pour le front des combats. Les marchandises stratégiques, comme les matières premières : le bois par exemple ou même le vin, sont réquisitionnées. Il faut accorder les trois quarts de sa production à l'Armée avant de pouvoir disposer du quart restant pour le commerce. La pénurie s'installe et toutes les activités continuent au ralenti.
Beaucoup de terres retournent en friches par manque de bras pour les cultiver.
Aujourd'hui les témoins vivants sont rarissimes mais il reste, pour évoquer cette époque dans le village, quelques documents.